Καλλιόπη Γ. Χατζηνικολάου, Συμβολή στη μελέτη της ιστορικής γεωγραφίας της ΄Ανω Μακεδονίας, Μακεδονικά, 38|2009, 1-20


La Haute Macédoine occupe une position géographique particulière, cequi justifie en quelque sorte l’hétérogénéité de la population de la région.C’est pourquoi qu’elle a constitué un terrain d’affrontements culturels et defusions au cours de sa marche dans le temps. C’est Hérodote celui qui réfère le premier le nom de la région de la Haute Macédoine aux descriptions de l’invasion de Thessalie par Xerxès et à celles de la pérégrination de Perdiccas. Thucydide, lui, se réfère avec précision àla division Haute et Basse Macédoine et Strabon aux limites géographiquesde quatre parties particulières de la Haute Macédoine. Livius à sa référenceà la division de la Macédoine en quatre parts, il désigne comme QuatrièmePart la Haute Macédoine dont le siège fut Pélagonie. Les sources ainsi que larecherche antérieure, qui procurent des informations sur la région, ne déterminent pas avec précision ses limites géographiques. Il y a une unanimité relative que sur les quatre régions, Elimée (Elimiotide), Orestide, Lyncestide etPélagonie, alors qu’Eordée, qui géographiquement appartenait à la HauteMacédoine, son administration au début relevait de la Basse Macédoine. Larecherche la plus récente y a ajouté aussi Dassarétis, Derriope, Tymphée,Atintanie, se référant notamment à la province romaine Macédoine. Quant à la production d’éléments relatifs à la géographie historique de larégion, la recherche menée jusqu’aujourd’hui révèle-t-elle avec clarté certainesdifférenciations. Les quatre parties particulières d’Elimée, d’Eordée, d’Orestide et de Lyncestide constituent-elles un noyau actif bien que conservateur, oùse rattachent ou se détachent des régions toujours selon des cours historiques,déterminés notamment par les aspirations d’acquisitions des souverains.   La Haute Macédoine est une région à population par excellence agricole,malgré la présence de certains centres urbains, laquelle a conservé ses traits derace et de culture jusqu’à l’antiquité tardive. Ce qui importait le plus pour cesnomades c’était l’hydrographie de l’espace, lacs et fleuves dont l’axe s’étendaiten longueur du nord au sud –puisque l’eau constitue cet élément naturel quidonne de la vie à une région– et les passages naturels plutôt que les versantsdes masses montagnardes, considérés comme étant un espace unique

Ακολουθήστε το ΕΚΤ: