Eugénie Drakopoulou, Représentations de Constantinople après la chute. Prolongements idéologiques, The Historical Review/La Revue Historique, 1|2004, 89-112


L'image de Constantinople, liée à son mythe et au mythe du dernier empereur, apparaît après la chute de la ville, dans l'iconographie tant occidentale qu'orthodoxe, sur des icônes portatives, des manuscrits et des fresques dans les églises et les demeures patriciennes.L'événement même de la prise de la ville, en tant que représentation indépendante ou incorporée à des cycles iconographiques existants, est représenté plusieurs fois, entre les premières années après la chute et le XIXe siècle, dans la peinture de l'Occident et de l'Orient orthodoxe. L'image de la ville de Constantinople, dans les années suivant sa chute, devient symbole de la supériorité et de la victoire du christianisme, symbole d'opulence, de prospérité et de vie cosmopolite, symbole de la libération de l'hellénisme asservi, mais aussi de la coexistence des mondes orthodoxe et musulman.Dans ce travail, nous avons voulu repérer les différents messages, ethno-culturels, politiques et religieux dont sont chargées, selon les époques et les besoins, les représentations de Constantinople dans la peinture après sa prise par les Turcs. 

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