ΧΡΥΣΑ ΚΟΝΤΟΓΕΩΡΓΟΠΟΥΛΟΥ, ...ώς εις άλλο Σίνα την επί τον Πανικού όρους άκρώρειαν... ΠΑΝΕΙΟΝ -ΥΜΗΤΤΟΣ: ΔΥΟ ΙΕΡΑ ΒΟΥΝΑ ΤΗΣ ΑΤΤΙΚΗΣ, Ἑῶα καὶ Ἑσπέρια, 6|2006, 259-274


Dans la lettre 9951 de Michel Chômâtes, (datée avant 1208), adressée à uncertain moine Lucas, la référence au mont Panikon, c'est à dire à Paneion, esttout à fait unique. Il y a encore un intérêt particulier, puisque Paneion y estcomparé à un mont saint, le mont Sinai. Malgré l'habitude de MichelChoniates de s' exprimer avec des jeux de mots qui représentent la richesse desa culture religieuse et de ses connaissances dans tous les genres, cettecomparaison est peut-être réelle: d'après les historiens d'Art, aux pieds dePaneion il y a deux églises avec des fresques d'une qualité exceptionnelle - cequi est rare dans cette province éloignée de l'Attique -, tandis que, dans la plusvaste région, il y a des églises et des ruines qui témoignent l'existence desfondations florissantes à cette époque là. On peut noter que dans une de ceséglises on trouve une fresque qui représente Choniates auréolé!La référence au mont Hymette présente un grand intérêt. C'est "le montCarmèle en face de Paneion", comme écrit l'archevêque d'Athènes. Celaprend un intérêt particulier spécialement parque que, dans son oeuvre, il n'y aaucune référence à une autre montagne de l'Attique. Sur les pentes et auxpieds de l'Hymette on faisait bâtir des églises et des couvents qui étaient plusnombreux que dans d'autres montagnes d'Attique. Cela est dû au voisinagepresque direct avec le centre de la ville, à la source fameuse de Kaisariani, àson miel, à son climat doux, à ses agricultures qui étaient abondantes auxpieds du mont et qui le reliaient avec la vie quotidienne des gens de toute larégion. Il est donc indispensable que d'autres fouilles et recherches soientencore faites pour éclaircir l'histoire de deux montagnes et pour enrichir nosconnaissances avec des éléments nouveaux sur l'histoire et les conditionsspéciales qui ont favorisé la création des oeuvres de haute qualité.

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